Pour ce projet, le réalisateur s’est tourné vers l’étoile montante de la chanson française, Ben Mazué, accompagné du pianiste et compositeur Guillaume Poncelet.
D’une intelligente sensibilité, l’album de la bande originale comprend 14 titres, majoritairement instrumentaux, et 3 chansons : "Better Man", un titre aux accents folk et country chanté en anglais, le fabuleux "Je vais survivre", une reprise adaptée en français du culte I Will Survive rendu célèbre par Gloria Gaynor. Enfin, on y retrouve "Le temps passé", un inédit absent du film qui ajoute de superbes paroles au thème principal de la comédie. Cette bande son a été l’objet d’un travail minutieux du duo au service des émotions.
Sur le processus de composition, Ben Mazué déclare : « On a composé à deux avec Guillaume Poncelet. On est parti d'un air, un petit air, qu'on fredonnait, et puis on l'a agrandi, embelli, produit, modifié, bonifié, tristifié, on lui a tout fait. On voulait un thème qu'on reconnaisse et qu'on retienne. »
Guillaume Poncelet ajoute à propos des morceaux : « Je pense que dans le cas de ce film, on peut parler d'un mariage entre la chanson française, la pop et la musique classique. Le thème de Thierry par exemple peut rappeler "Le tourbillon de la vie" de Serge Rezvani, que chante Jeanne Moreau dans Jules et Jim. On peut penser également à certaines mélodies de Michel Legrand, ou au travail de Randy Newman, que François et nous adorons. »
François Uzan révèle quant à lui que choisir Ben Mazué et Guillaume Poncelet pour composer la bande originale de son nouveau film a relevé de l’évidence : « Depuis des années, les chansons de Ben Mazué m’accompagnent. Alors lorsqu’il a fallu trouver quelqu’un pour composer la musique de On sourit pour la photo, j’ai pris mon courage de « fanboy » à deux mains et j’ai contacté Ben pour lui proposer de m’accompagner dans ce voyage. Il m’a fait le cadeau d’accepter, quelques semaines plus tard, nous nous sommes retrouvés en salle de montage avec Guillaume Poncelet et lorsqu’ils m’ont fait écouter les premières maquettes du Temps passé (le thème du film) et Je vais survivre, j’ai été incapable de retenir mes larmes. Ces morceaux, c’était mon rêve... en mieux. Et désormais, à chaque projection, lorsque je sens le public vibrer en écoutant « Je vais survivre », je me dis que j’ai énormément de chance : Ben et Guillaume avaient déjà composé la bande originale de ma vie... c’est désormais celle de mon film. »