Les oeuvres de Michel Ange, sculptées par un robot industriel, où l'artiste italien explore le champ des possibles entre la créativité et une technique qui permet de reproduire n'importe quelle oeuvre.
Pour Gerfried Stocker, directeur du festival Ars Electronica, l'homme n'est plus celui qui travaille dur de ses mains. Qu'il soit artiste ou ouvrier des travaux publics, c'est la machine qui prend le relai. Mais le génie artistique, la vision artistique, l'idée du projet, la préparation et la direction donnée sont le nouveau rôle de l'Homme ; un rôle qui intervient dans tous les domaines.
Même mission pour les chercheurs de l'institut de recherche du Massachusets. Ils tentent de recomposer les données de l'univers numérique dans le monde réel ; comme avec un écran tri-dimensionnel qui réagit aux mouvements de l'utilisateur. Le but est de transposer des éléments d'un environnement virtuel dans un environnement physique, afin de leur donner une forme ; un aspect concret. Le but est que les gens interagissent plus naturellement avec les données numériques.
Le festival Ars Electronica est un puit d'innovations à la fois technique et esthétique.