Pour un évènement temporaire, un skatepark éphémère s'est installé près de la place de la Bourse à Paris. Une zébrure verte installée pour l'occasion envoi un signal discret et insolite.
Le lieu de prédilection du skatepark est l'environnement urbain.
Avec un skateboard, il est possible de détourner les valeurs usuelles du mobilier urbain (trottoir, rampe...). Les skaters cherchent des spots : des zones avec des formes à dompter.
Le skatepark recompose la ville et la pratique dans un environnement délimité.
Une analogie pourrait être faite entre ville et océan. Quand il n'y a pas de vagues, le surfeur pratique du skate. Les premiers skateparks près des plages ressemblent à des vagues de béton pétrifiées et batient par l'homme.
En reprenant des pentes, des plans inclinés, des bancs publics... il est possible de s'approprier la ville. Toute la micro-architecture urbaine est reprise dans les skateparks et doivent alors partager l'espace public tout en s'intégrant dans l'environnement. La plus grosse difficulté consiste à ce que ce ne soit pas enfermé et cloisonné comme d'autres infrastructures sportives.
Il est aussi capable de se fondre dans un parc boisé. Pratiquant ou non, les personnes peuvent alors se rencontrer.
Avec ses formes ondulées, le skatepark bouscule l'architecture des villes. S'ils avaient mauvaises réputations, les skateparks sont désormais plébiscités pour leur aspect social.
Source : ARTE