"Sollicité comme d’autres acteurs et actrices à témoigner de la période de confinement, ou à participer à l’une ou l’autre initiative liée au Covid, j’ai décliné nombre d’entre elles car au sein du débat souvent contradictoire, je n’avais tout simplement pas d’avis pertinent à donner ou de rôle efficace à jouer pour le bien commun.
J’estime par ailleurs qu’avoir raison aujourd’hui, au sens noble du terme, c’est précisément n’avoir pas d’avis tant les choses nous échappent et l’information se désinforme d’elle même.
Alors, afin de contenir un peu de ces jours qui s’écoulent, et d’éviter qu’ils ne coulent au fond de ce mauvais roman fleuve, j’ai eu envie d’apporter malgré tout ma contribution à l’effort collectif.
En ces jours de déconfinement pour la plupart d’entre nous, il y a ces enfants malades ou handicapés qui poursuivront le leur sans espoir de véritable retour à la vie normale. Enfermés à l’année dans leur chambre d’hôpital, ils doivent leur sourire à leur famille et leurs amis, mais aussi à la grâce de ces soignants et soignantes qui s’affairent à leur chevet.
C’est à ces enfants que je pense lorsque je m’apprête à lancer cette gamme de confiture, de Confinure donc,... et particulièrement à l’association "Rêve de Cinéma" qui sera la bénéficiaire de ce projet.
Leur action a pour but d’amener le cinéma à l’hôpital puisque que l’inverse n’est malheureusement pas possible. Des films sont projetés, des acteurs et actrices, des réalisateurs, des producteurs sont sollicités pour présenter telle ou telle œuvre auprès de ces jeunes malades qui oublient leur condition l’espace de quelques heures magiques.
Enfance et confiture, confinement et Confinure, ces deux aspects se marient parfaitement pour cette cause soutenue par les personnalités du cinéma qui ont accepté généreusement de rejoindre cette aventure en y associant leur image."