Pouvez-vous nous présenter le 2ème volet de vos aventures Odyssey II ?
Ce deuxième EP vient compléter le voyage initiatique d’Odyssey I.
Il s’agit toujours d’une quête et d’un regard sur le monde, mais cette fois, dont l’objectif est de se guérir soi-même. Il n’est plus l’heure des questions mais de nos possibles réponses.
L’exploration devient introspective : l’immensité de l’espace existant, dans la profondeur de l’être. L’immensité de l’inconnu au fond de nous, à découvrir ensemble.
Quelle place occupe les voyages dans votre musique et quelles galaxies allez-vous nous faire découvrir ici ?
Un moment de musique est pour nous un voyage. Dans la musique le voyage est justement partout : intérieur ou physique. Notre volonté est d’emmener l’auditeur dans notre univers sonore. C’est un périple à faire ensemble, peu importe le chemin ou les galaxies environnantes, une odyssée est une route vers l’inconnue.
Comment composez-vous et dans quelles conditions ?
Notre mode de composition est un processus assez long, mais il ne répond pas à une démarche bien particulière. Il n’y a pas de limites, de codes, ou d’injonctions stylistiques. Chaque idée musicale est reçue par les membres du groupe, puis retravaillée ensemble. Assez facilement, la musique se met en place, c’est un grand dialogue sonore, où chacun à la liberté d’essayer plusieurs chemins.
Quels vont-être vos choix pour le plan instrumental et va-t'il y avoir des évolutions par rapport au précédent ?
Nous sommes restés fidèles aux instruments utilisés dans le premier EP, la formation est la même : batterie, claviers, voix et basse.
Nous avons néanmoins poussé plus loin l’exploitation des synthétiseurs et des effets psycho-acoustiques, qui apportent une profondeur et une densité au son ... une sensation plus introspective.
Souhaitez-vous nous parler des enregistrements en studio ?
Nous avons réalisé la majorité des enregistrements nous-même, lors d’une résidence à Parnac dans le centre de la France, et avons finalisé tous les éléments acoustiques au studio Downtown à Strasbourg (on embrasse Didier !).
Pour le travail des effets et des synthétiseurs, nous étions à la maison !
Parlez nous du titre MerKaBa...
Le MerKaBa est une technique de méditation ancestrale. C’est une introspection au confins de ses émotions. C’est un changement de perspective face aux inconforts du quotidien.
L’arpège du clavier et le balancement langoureux de la batterie, représentent le flux d’une énergie bienfaitrice, d’un rayon de soleil apaisant, d’une rivière brillante qui coule le long de l’âme. Il s’agit de trouver la paix en soi, et en pleine conscience.
Pourquoi réalisez-vous un financement participatif ?
Etant en auto-production depuis le commencement du groupe, et au vu des difficultés actuelles pour se produire, nous avons besoin d’un soutien financier, afin d’aller au terme de notre voyage et de sortir ce deuxième EP. Le partage est au coeur de la musique et tout soutien est vraiment précieux pour nous.
Que souhaitez-vous procurer au public avec Odyssey II ?
Nous souhaitons leur faire vivre des émotions, les faire voyager avec nous, ailleurs, le temps d’un album.
Quel sera l'univers visuel de l'EP : pochette, clips... ?
Nous avons eu la chance de travailler avec la même motion designeuse (Romane Vix) et la même équipe vidéo (Louis Raux-Defossez, Benjamin L’huillier, Brice Hincker).
L’univers visuel garde donc son identité astrale et onirique, mais avec des couleurs plus solaires et chaudes. L’aspect organique du vivant est davantage au centre, comme la Zinnia qui éclot au levé du jour, après la longue nuit spatiale d’Odyssey I.