La deuxième partie du XIXème et le XXème siècles offrent aux musiciens de l’ensemble un écrin idéal dans lequel s’épanouit leur son puissant et engagé ; Dvorak, Tchaïkovski, Falla, Saint-Saëns, Chabrier, Stravinsky ou Bernstein forment aujourd’hui le répertoire de prédilection de l’orchestre Divertimento, qui s’engage également pour la création contemporaine et développe de nombreux projets interdisciplinaires avec le théâtre ou les arts plastiques. Héritière de Sergiu Celibidache pour son attachement à l’équilibre des plans sonores, et pour son rapport toujours humble à la partition, Zahia Ziouani cultive une direction énergique et entière, à l’instar de grands chefs tels que Simon Rattle ou Gustavo Dudamel. Le travail sur les sonorités de l’orchestre l’emmène aujourd’hui vers la période post romantique, propre à l’exploration d’une palette expressive aux mille couleurs.