Théo Maxyme est né à Paris en 1993 dans une famille d’amateurs d’art. Son enfance est rythmée par les aquarelles de sa mère, les photos de son père, les esquisses de sa petite soeur, ainsi que par ses propres passions pour le dessin, la littérature et la fiction. Doté de facilités scolaires, il prend de l’avance et s’essaye également au théatre, au sport et à l’écriture, sans pour autant trouver son attache. Mais plus jeune, petit, réservé voire introverti, il peine à trouver sa place malgré un environnement chaleureux et un avenir prometteur.
Après avoir vu un ami en jouer, il achète sa première guitare dans un énième essai d’épanouissement artistique et donc sans grande attente. Il joue en autodidacte les chansons qu’écoutent ses parents : les Beatles, Eric Clapton, Bowie, Prince, Marvin Gaye… C’est un coup de foudre.
Théo et sa guitare sont inséparables. Très vite il diversifie son jeu et accompagne des groupes de lycée puis des artistes en studio. Tout en poursuivant des études de journalisme qui resteront sans suite, la passion musicale s’épanouit et il apprend seul le piano, la basse, le son, l’arrangement et même la production. Il sort sur les quais le soir, jamais sans sa guitare, et profite de son nouvel atout pour se mêler aux groupes de fêtards en quête de nouvelles rencontres. Il y chante pour la première fois. C’est au detour d’une rue du 5ème qu’on lui propose de faire ses premiers concerts en bar. Il est retenu à l’audition, et chante 3 à 4 soirs par semaine dans les clubs de la capitale pendant plus de 2 ans.
Les soirées se poursuivent pour la plupart aux caves à jam session de Saint Michel où Théo y improvise jusqu’à l’aube, toujours un whisky à la main. Il y rencontre Thomas, Loïc et Nicolas, toujours aujourd’hui ses compagnons de musique. L’envie d’un groupe à lui prend forme. Il prend alors un nom de scène, ne gardant de lui-même que “Théo” et récupèrant “Maxyme” de son grand-père. Les premières chansons naissent, d’abord en anglais. Le groupe très rock tourne et croque la vie à pleines dents. Les soirées se multiplient, tantôt somptueuses, parfois incongrues, souvent mémorables.
Un autre coup de foudre intervient. Théo écrit Sur le fil après une déception amoureuse vécue comme cataclysmique. De cette déception nait une nouvelle inspiration en français, plus élégante et plus sincère. Le groupe trend vers la chanson. Leur premier festival au Château de Pommard en 2017 enclenche un premier grand tournant.
Pris d’affection pour Théo Maxyme – au sens large – l’équipe du Château finance la première session d’enregistrement du groupe. Dès lors tout s’accélère : la création, les rencontres et surtout le rêve. Une session d’enregistrement mémorable à laquelle sont conviés des amis du groupe et de nombreux artistes que Théo a pu accompagner. Sur le fil raconte le déséquilibre amoureux, l’attente qui réside d’abord en lui et peut-être en chacun de nous. Il devient le premier single de Théo Maxyme. Le second single, Hey Joe (l’amour est un hors-la-loi) est une réécriture du standard de Bill Roberts, autorisée à la publication et complimentée par l’éditeur original BMG France. Ils sont suivis de Un peu de toi, Restless et Whisky on the rocks. L’EP, autoproduit par Théo Maxyme, fait la jonction entre l’inspiration anglophone et le français, la jeunesse et la maturité, la fougue et la tendresse.
Il abandonne son travail en maison de disques pour se consacrer entièrement à sa musique. Théo y croit.
C’est le début d’une aventure chantée pour durer.