Suzuya est là pour offrir au monde ses émotiions les plus brutes, les plus sincères. Son vaisseau ? Un rap affranchi, naviguant entre asphyxie libératrice et profondeur de l'âme. Il dévoile son premier album très attendu, Condamné, après 2 mixtapes, quelques EP et au total une trentaine de titres balancés sur la toile.
Dans tout ce que Suzuya entreprend, il faut qu'il se donne, totalement. C'est le prix à payer pour être fier. Pour être juste et vrai. Il préfère l'intemporel à la tendance. L'horizon à l'immédiateté. Parfois, sa musique offre des phases dures, vertigineuses même. Avant de dévoiler une face où l'amour a sa place. Le piano, qu'il a commencé à apprendre, est l'instrument qui traverse ce disque sans drapeau blanc ni posture.
Il y a aussi des violons, des boucles tenaces, des univers se percutent. Cet équilibre offre à sa musique une force et une originalité saisissantes. Suzuya carbure à l'instinct même s'il ne s'interdit jamais de réfléchir. Il a accepté de dépasser son nombril. Il transforme sa matière noire en une lumière fédératrice. Il ne galvaude rien. Et c'est fascinant.
Lycéen, Il est une incarnation d'une jeunesse qui se cherche, il est pour eux un mentor. Suzuya est essentiel, car il est différent, Sans concession et dans un monde trop formaté, on a besoin d'artiste de cette trempe.
Véritable phénomène de l'ombre, il cumule plus de 80 millions de streams en 2 ans seulement (environ 30 morceaux).