Peut-on en savoir plus sur votre parcours artistique et votre univers musical ?
On m'a donné une guitare qui traînait dans un coin vers mes 15 ans, alors que je donnais un coup de main lors d'un déménagement. Dès que j'ai su faire un accord, j'ai immédiatement composé et écrit des chansons. Depuis, c'est une drôle de quête, un genre de vocation, et beaucoup de gens m'ont accompagné sur mon chemin, ils m'ont tous apporté énormément, je parle de tous les musiciens qui ont joué avec moi évidemment, mais pas seulement. Il y a aussi les muses, les amis, les conseils des inconnus, etc... Mon univers musical est instable, comme moi, mais en gros, je fais ce qu'on appelle de la chanson française, même si je préférerais qu'on appelle ça de la chanson francophone, vu qu'il n'y a pas que des Français qui chantent en français !
Vous êtes un grand poète dans vos textes, qu'appréciez-vous dans la poésie et quelle importance accordez-vous aux paroles ?
Disons que j'aime bien flirter avec la poésie sans jamais avoir l'impression de l'atteindre vraiment. Ce que j'écris reste calibré pour la chanson, une lointaine cousine de la poésie. Je ne sais pas si j'attache vraiment de l'importance aux paroles, mais ça m'éclate de me poser à une table et d'écrire des paroles, d'imaginer une chanson. Je fais ça tout le temps, sans bien comprendre pourquoi je le fais…
Vous attachez une grande importance à votre guitare. Pourquoi cet instrument en particulier ?
Je vous l'ai dit, c'est un hasard... Une guitare poussiéreuse donnée par un ami de mes parents quand j'avais 15 ans… Après, c'est vrai que c'est plus pratique à transporter qu'un piano… Mais si je devais refaire ma vie, je serais pianiste : je surkiffe cet instrument !!!
Parlez nous du titre La grande faucheuse…
Je ne sais pas si elle est grande, je ne l'ai pas encore rencontrée… Le titre, c'est Avant la faucheuse, en fait, et contrairement à ce qu'on pourrait croire, c'est une chanson gaie !!! Avant la faucheuse, ça veut dire « pendant la vie », quoi ! C'est une chanson profondément hédoniste, finalement.
Vous avez étudié le russe. Faire un titre dans cette langue, c'est quelque chose qui vous tente ?
J'en ai écrit un paquet, des chansons en russe quand j'étais étudiant ! Y'en a toujours qui me plaisent aujourd'hui et que je fredonne parfois. Bon, après, je suis pas Pouchkine, hein… Le russe est une langue que j'adore, mais je n'ai jamais vécu là-bas, alors ma maîtrise de la langue reste imparfaite... Mais oui, chanter en russe, c'est le pied !!! J'adore ça !!!
Plusieurs concerts sont prévus pour cet automne. Qu'appréciez-vous dans vos échanges avec le public et préférez-vous les petites ou grandes salles ?
J'aime tout ce qui rend chaque concert unique. Le temps qu'il fait, le jour qu'on est, le lieu qu'on y est, une personne qui réagit, un public très calme ou très agité, je suis heureux à chaque fois de pouvoir partager mes chansons avec le public. J'espère un jour pouvoir répondre à la deuxième partie de votre question.
Le 11 octobre vous serez en concert avec un orchestre sur la Péniche Marcounet. Cela doit être un moment particulier ? L'appréhendez-vous ?
La vie de chanteur, demandez aux autres chanteurs et chanteuses, mais pour moi, c'est un mélange constant d'appréhension et de satisfaction dans le meilleur des cas, et dans le pire des cas, c'est un mélange de trac puis de remise en question quand on a l'impression d'avoir raté son show. Le 11 octobre, j'aurai des supers musiciennes (et surtout, elles sont toutes les trois adorables - il y aura une femme et deux hommes… Et si on décidait que le féminin l'emporte sur le masculin, finalement?..) et j'ai un super trac… Mais bon, le trac, dès que je commence à chanter, il s'n va, et c'est d'ailleurs pour ça que le public reste !
Un album est-il prévu ? Quels vont être vos projets ?
Mon EP sort le jour de mon concert sur la Péniche Marcounet, le 11 octobre ! Il s'appelle Sexe faible, comme ma chanson du même nom. Il y a 5 titres arrangés par mon ami compositeur Jean-Pierre Armanet, qui s'est mis dans la tête de travailler avec moi, pour mon plus grand bonheur ! Il y a du piano partout, ça me rend heureux ! D'ailleurs, j'aimerais faire tourner mes chansons avec du piano désormais, comme ce que vous pourrez entendre le soir du 11 octobre sur la Péniche Marcounet.
Que souhaitez-vous dire pour conclure ?
Rien, j'ai déjà dépassé mon temps de parole quotidien. Je suis un taiseux, d'habitude.
Merci à Sebka d'avoir répondu à notre interview !
Retrouvez le également sur Facebook.