Qui se cache derrière Princesses Leya et d'où vient l'idée du nom ?
Dedo : Depuis le temps que cette histoire dure la vérité doit éclater tel un des pneus de la voiture de Lady Di. C’est tout simplement un retour sous camouflage des Spice Girls. On voulait faire un comeback mais sans l’étiquette Girls Band parce que ça suffit les appellations fourre-tout en 2020 ! du coup on est toutes les 5 masquées parce qu’on avait anticipé le Covid. À vous de deviner qui se cache derrière qui sachant que la cinquième d’entre nous est déguisée en ampli guitare.
Schoumsky : Voilà. En vrai je fais quasiment tout, mais comme je suis plus petit et sans cheveux, le gens voient surtout Dedo. Je suis la fôret, enfin le bosquet et Dedo c'est l'Erable, à cause de son goût pour le sirop et le canada dry.
Pouvez-vous nous présenter votre premier album et son univers ?
Schoumsky : ça va être les meilleures 1h15 de votre vie et en plus sans zoner sur amazon prime. Car oui c'est un Pamphlet anti Jeff Bezos, un pamphlet ou une pantoufle... Je débute sur tout ce qui est vocabulaire.
Dedo : Bien sûr, on lui a pas encore donné de prénom mais il pèse 4 kilos 5 et il est capricorne.
Nous sommes des parents très fiers parce qu’il est un subtil mélange entre Arise de Sepultura et le générique français de l’Agence tous risques. Ça veut dire qu’il y aura à la fois des grosses guitares saturées, des boum boum, du slap slap, des cris dignes d’un pied nu sur un hérisson, mais aussi une fourgonnette noire, des cigares mal éteints, et une coupe Afro sous stéroïdes.
Pourquoi mélanger sketchs et musiques dans votre projet ?
Dedo : Parce qu’au début on a essayé de mélanger tigre du Bengale et ravioles aux lentilles, résultat il a été malade pendant deux jours, la SPA nous a attaqué en justice, on a perdu en appel mais on a gagné la coupe du monde de Uno à Budapest.
En conséquence on s’est dit que sketchs et musique c’était plus malin et que ça coûtait moins cher en véto.
Schoumsky : Je suis incapable de chanter si c'est pas pour dire des conneries.
Comment composez-vous vos titres et écrivez-vous vos sketchs ?
Dedo : Schoumsky et moi on lance un chat en l’air et si il retombe sur ses pattes ça veut dire que y a de la pesanteur. Ça c’est le signal pour dire un mot chacun en alternance et hop une chanson est née !
Pour la musique c’est la même chose sauf que c’est que c’est Cléo et Fifou qui lancent leurs instruments sur un trampoline et on enregistre l’instru sur un Dictaphone. Ensuite on file tout à des ingés et là ils nous disent :
- qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse avec cette merde ?
Du coup ensuite on va tous en studio et on bosse.
Schoumsky : C'est effectivement comme ça que ça se passe dans la tête de Dedo, et pendant qu'il fait son bad trip suite à son visionnage de Tenet, j'écris et compose des chansons et dès qu'il se réveille, il les met à sa sauce. Cléo et Fifou ajoute le parmesan. Pour ce qui est de l'histoire qui va se dérouler pendant l'aventure de l'album, on a juste tout pompé sur Bambi et terminator.
Selon vous, est-ce important de mêler humour et musique ?
Schoumsky : C'est pas important, mais c'est bien de le préciser quand on le fait ou pas. C'est comme pour un club nudiste, faut prévenir à l'entrée. Sinon y a malaise.
Dedo : De mon point de vue il est bien plus important de mêler de l’huile avec du blanc d’œuf et du vinaigre, parce que sans ça y a pas de mayonnaise maison et moi manger des œufs durs sans rien pour accompagner c’est un grand non.
C'est important de créer une histoire et des enchaînements dans cet album ?
Schoumsky : Ado je m'endormais grâce au Petit Monde de Mr Fred sur Oui Fm. ça me berce les histoires avec des gros mots. J'espère qu'on fera la joie des grands et des petits.
Dedo : Oui parce qu’on tenait à ce que cet album soit à l’image du groupe et de notre spectacle musical : bruyant et bavard.
Qu'appréciez-vous dans le metal pour avoir choisi ce style musical ?
Dedo : Moi absolument tout. De l’atmosphère pastel et acidulée en passant par la culture de l’eau plate. Et surtout le sirtaki c’était trop sectorisé sur Athènes et on voit plus grand.
Schoumsky : Je peux pas tolérer d'écouter chez moi la même musique qu'on me passe au rayon PQ. Du coup, ben...
Comment se sont passés les enregistrements en studio ?
Dedo : Aucune idée. Moi j’ai hurlé très fort dans un objet phallique quand on me disait de le faire. Également quand on me disait de pas le faire. J’imagine que dans le tas ils ont dû appuyé sur « Rec » à un moment.
En tout cas y avait deux gars qui poussaient plein de boutons rouges et gris en répétant : « Moi je voulais être homme-grenouille comme mon père et je me retrouve à faire ça... »
Schoumsky : Le groupe a failli spliter 3 fois, plus à cause d'une sombre histoire de sauce sucré que certains auraient finis avant de partager avec les autres mais à part ça, cool. Pis c'est marrant un ingé son avec des palmes.
Parlez nous du titre Baise tout seul...
Dedo : C’est un acronyme désigné par les initiales de chaque mot du Titre. Vous l’aurez deviné ça parle des gens en BTS compta qui pratique l’onanisme en se récitant la table de 9.
Schoumsky : Toi, parle nous de ton intérêt pour cette chanson...
Pourquoi réalisez-vous un financement participatif ?
Dedo : Parce qu’on a plus de thunes à cause d’un virus qui tourne pas mal en ce moment contrairement à tous les groupes du monde.
Schoumsky : Sans thune, on serait les Princesses l'est plus là. (Cette vanne sur internet me beaucoup rigoler, Dedo ça lui fait un eczéma mais moi j'aime bien)
Quel sera l'univers visuel de cet album ?
Schoumsky : Noir et blanc, deux couleurs pas du tout clivantes et polémiques.
Dedo : On a pas encore statué mais de ce que j’ai vu je dirais du bleu, un peu de rouge et une pointe de violet. Après je suis daltonien donc ça se trouve c’est pas ça et c’est plutôt proche de Benny Hill.