Ce nouveau single commence par un carrousel de fête foraine sinistre, à la Joe Meek-esque. C'est un titre à la fois insistant et sinistre qui, comme le numéro un britannique de 1961, Johnny Remember Me, produit par Meek, est ancré dans la mortalité humaine et ses conséquences émotionnelles.
La batteuse Lucy Board dit de la chanson : "Elle est pleine de traces fantomatiques - des sentiments et des souvenirs d'un deuil familial soudain, un instantané d'un état d'esprit angoissé et l'impossibilité d'éteindre ses pensées, en regardant la télévision dans le vide".
Le chanteur/guitariste Matt Board, quant à lui, révèle le côté sombre et émotionnel du morceau : "Au moment de la mort de mon père, je m'endormais parfois devant la télévision qui clignotait. C'était apaisant de se laisser aller au son ou au dialogue de fond, et cela m'aidait à dormir. La musique et les paroles de TV Flicker évoquent peut-être aussi des images ambiguës du décor de la guerre froide des années 1970 - des cachettes post-apocalyptiques, une trappe menant à un bunker nucléaire perdu."
Ce nouveau titre est accompagné d'une lyric vidéo, réalisée par le bassiste de du groupe, Aubrey Simpson, avec Dylan Friese-Greene.
Pale Blue Eyes achevait l'année dernière la construction de son propre studio d'enregistrement rural - Penquit Mill, situé au milieu de la verdure au sud de Dartmoor. Des buses planait au-dessus de leur tête pendant que le groupe enregistrait son premier album qui sortira l'année prochaine, mixé par le grand Dean Honer (The Moonlandingz, Róisín Murphy, I Monster, Human League, International Teachers of Pop).