Qu'appréciez-vous chez les chevaux et quels souvenirs avez-vous de la présence des chevaux dans les spectacles ?
Ce que j’aime chez les chevaux c’est leur grande sensibilité. Comme ils ressentent tout, il est primordial d’être calme et sûr de soi, à l’écoute et sans aucune tension. Sinon on ne peut pas travailler avec eux, ou alors dans la violence et la tension ce qui n’est bénéfique pour personnes. Travailler avec les chevaux c’est travailler sur soi et son rapport au monde, c’est vraiment passionnant.
Concernant le spectacle, c’est la musique qui s’adapte aux chevaux et non l’inverse. C’est un beau défi artistique, il faut être vraiment focalisés sur leur moindre mouvements, capter leurs émotions, s’adapter et adapter la musique en permanence. C’est pour cela qu’en spectacle il y a de grandes parties d’improvisation pour laisser libre cours à ce qui arrive dans le moment.
Ce qui est intéressant c'est que vous intégrez des bruits du quotidien (pluie, chevaux, cuir...) dans vos compositions. En quoi est-ce important ?
L’utilisation du field recording permet de créer des textures sonores, et de créer des ambiances autour des chants. Ça vient enrichir le matériel musical, et c’est très évocateur pour celui qui écoute.
Parlez nous du titre Divi Sirmi...
Divi Sirmi est un chant letton qui parle des chevaux avec qui la fille du Soleil parcoure le ciel.
Souhaitez-vous nous parler de la pochette du disque Elzear ?
La pochette du disque est un cliché pris par le photographe Seb Geo lors de la tournée du spectacle que nous avons effectués à cheval. Il est très évocateur de cette vie en itinérance, sur les chemins avec toutes les affaires sur le dos des chevaux, et le paysage qui se déploie à perte de vue.
Merci à Mira Ceti d'avoir répondu à nos questions !