Certaines chansons proviennent du très intimiste BateauTrain, spectacle musical joué à l'intérieur d'un camion Poids-Lourd avec le saxophoniste Rémi Sciuto et Jean-Didier « Jidé » Hoareau, neveu du grand Danyèl (In geto, l'Océan retrouvé, BoatTrain), tandis que d'autres chansons sont issues de rencontres autour de l'Océan Indien (Tatoo, avec Marco Lacaille et le malgache Justin Vali) ou de collaborations amicales (Jewish Cemetery avec le trio Journal Intime, et la Vérité avec Rosemary Standley et Bruno Helstroffer, son complice du projet Love I Obey).
Certaines autres chansons sont simplement nées de la rencontre de Marjolaine avec son fils, Jaipour avant sa naissance, puis Madame la Chanson après.
Comment rompre, morceau illuminé par la guitare ondoyante de Marc-Antoine Perrio, parle avec la plus grande délicatesse de comment les liens d'attachement se font et de défont.
Enfin, la Fièvre, avec son atmosphère modale hallucinée, son intro au rythme processionnel qui laisse la place à l'ostinato d'un kayamb sec et nerveux, est un maloya « inversé » : la complainte, non pas d'un descendant d'esclave, mais d'un zorey (un métropolitain) chargé de la mauvaise conscience de la colonisation.
Release Studio de l'Ermitage : le 31 mai