Finesse et poésie. Douceur et émotions. Spleen et mélodie. Depuis un peu plus de 3 ans et la diffusion de son premier titre — Mamacita —, Leith impressionne : avec rigueur et discipline, la musique suave et vaporeuse qu’il distille glane de nouveaux adeptes à chaque apparition. Bien qu’encore confidentielle, celle-ci traduit une véritable démarche, exigeante et précise. D’influence rap, genre qui l’a bercé pendant son enfance, elle en repousse largement les frontières. Aux étiquettes et aux codes, Leith préfère le mystère, la singularité. Plus que rappeur, il se veut artiste : ses chansons, ce sont des toiles, qui expriment des sensations, qui dévoilent des sentiments.
Loup solitaire, Leith choisit très tôt la voie de l’indépendance. C’est avec ses amis d’enfance qu’il découvre la musique, c’est « en famille » qu’il poursuit l’aventure.
Sans 1 Bénéfice, le label qu’il monte avec ses acolytes, est le socle de ses projets. De Porpora à Sunset en passant par Rêves, titre après titre, son univers se dessine, sa couleur se précise : avec un réel sens de la mélodie, c’est sur des beats aériens et planants qu’il étale ses interrogations. Moment est une première avancée dans son parcours, atteignant les 140 000 vues sur YouTube, mais c’est surtout Sans Toi qui marque le déclic, en franchissant le cap des 500 000 vues et en intégrant de multiples playlists sur les plateformes de streaming. Il totalise à ce jour plus de 1 700 000 lectures sur Spotify et plus de 2 millions de streams toutes plateformes confondues. Sans featuring ni promotion, ces signes plus qu’encourageants le positionnent parmi les têtes à suivre d’une musique hybride et difficilement classable. Ils lui donnent également envie de rassembler ses efforts sur un même playlist (Les Peintures de Leith) pour qu’ils soient plus facilement accessibles.
Si ces premiers tracks ont su l’introduire avec efficacité, Leith compte bien se présenter plus formellement. Désormais épaulé par Believe (distribution) et BLZ (éditions), le parisien aborde l’avenir avec sérénité. Authentique carte de visite, Instinct, qui sortira le 29 mai 2020, prolongera la direction artistique entrevue, tout en proposant de nouvelles palettes : au vide, à la tristesse et à la mélancolie viendront s’ajouter des nuances de couleurs et des lueurs d’espoir, parsemées d’introspection.
Annoncé par deux morceaux hors-opus — Je m’en vais et Rappelle-moi —, Instinct se déclinera en deux parties : La suite le 29, composée de 5 titres, verra le jour dans un premier temps le 1er mai, avant d’être complétée par un deuxième volet, à paraître quatre semaines plus tard. À l’image de sa musique, une manière pour notre artiste de se démarquer, de sortir des schémas classiques.
Étape charnière d’une carrière déjà très prometteuse, Leith n’a d’autre ambition que de marquer 2020 de son empreinte. Mais il ne compte certainement pas en rester là.
Résonner dans tout l’hexagone, sur la durée : tel est l’objectif. Une chose est sûre, tous les feux semblent au vert. Affaire à suivre de très près !