C’est en février 2018 qu’après 2 années de lutte contre le cancer, sa mère décède. Sa mort a influencé les écrits d’Adrian, surtout vers la fin de sa vie, lorsqu’elle se sentait de plus en plus mal, mais également pendant une longue période encore après cet évènement tragique.
Adrian a travaillé en tant que sculpteur sur bois, et ensuite, après l’époque communiste, il a pratiqué plusieurs métiers parmi lesquels celui de sculpteur sur glace. Puis, il a décidé de reprendre sa passion, l’écriture.
L’idée de cette histoire ayant surgit dans son esprit : « J’ai lu des centaines de livres. J’ai toujours été attiré par la possibilité de l’existence de mondes invisibles, mais présents dans notre désir ancestral de croire qu’il existe d’autres mondes habités par des êtres surnaturels, constitués d’une toute autre matière. Quand j’étais enfant, chaque soir, ma grand-mère me racontait des histoires au coin du poêle. De temps en temps elle s’arrêtait pour remettre du bois dans le foyer. Je lisais des livres à la lumière de la lampe à pétrole jusqu’à tard dans la nuit. Les romans de Jules Verne m’ont fasciné. C’est de là qu’est né mon désir d’écrire. J’ai aujourd’hui réalisé mon rêve.
J’ai voulu aborder de manière audacieuse et non conformiste deux sujets qui, selon moi, n’ont jamais fait l’objet de livres de fiction et d’aventures, ayant la Bible pour pilier. Par exemple, la dualité entre le bien et le mal. Qui aurait cru possible que les anges Veilleurs, aujourd’hui considérés par l’Église comme des anges rebelles, déchus et démonisés, lutteraient pour le bien contre le mal ?! Il s’agit en fait d’un règlement de comptes entre ces derniers et les vrais fils du Monde Obscur.
Puis, suite à ces réflexions et ces idées, j’ai fait un rêve. J’ai vu la carte d’un immense continent, aussi grand que l’Europe et l’Asie réunies. Et sur cette carte, j’y ai vu très clairement le nom des villes, des montagnes et des fleuves.
Lorsque je me suis réveillé, j’ai tout noté dans un carnet pour ne pas oublier. La plupart des dénominations présentes dans le livre Tiamel La Légende du dernier Crâne de Cristal proviennent de ce rêve: le Lac Arc-En-Ciel, les villes de Cardas et de Radas, les montagnes de Manas, le fleuve Tamar, les terres de Tamerin et le Mont-au-Sommet-Renversé.
Au début de l’histoire, seuls deux noms me sont venus en tête : « Ti » et « Azazel », deux forces diamétralement opposées. J’avais entendu parler d’Azazel comme étant une force maléfique, mais je ne savais pas qui il était exactement. J’ai donc fait des recherches sur internet et j’ai découvert qu’il représentait une divinité démoniaque de la mythologie biblique, capitaine des deux cents anges Veilleurs envoyés sur Terre pour surveiller l’évolution de la nouvelle espèce intelligente qui était apparue, l’être humain. Avant d’être renié, Azazel était connu comme le Puissant de Dieu. Les autres personnages et situations sont nés en cours de route, au fur et à mesure de la narration et de l’écriture. C’est ainsi qu’a germé l’idée. Une idée audacieuse, hors du commun. »