D'où vient votre passion pour la musique et comment avez-vous choisi votre nom d'artiste KL!P ?
Ma réelle passion pour la musique vient du lycée. Je me souviens exactement de ce moment où Martin Garrix a sorti Animals. J’ai vu la réaction du public sur les shows, l’énergie qu’il dégageait... je me suis dit ok je veux faire la même chose. A la suite de cela, j’ai téléchargé Ableton et je me suis mis à apprendre à faire de la musique.
Pour mon nom d’artiste, ça n’a pas été facile ! J’ai mis du temps à trouver KL!P, je voulais un nom accrocheur, court et facile à retenir.
Pouvez-vous nous présenter votre album Printemps et son univers ?
Dans Printemps il y a de tout, pour tout le monde. C’est un album de 11 morceaux accessible à tous les styles musicaux.
Mais ce n’est pas seulement des morceaux, c’est un projet accompagné d’un clip, de merchandising, de nouvelles photos, d’une nouvelle direction artistique...
L’univers de cet album est ancré dans un mélange entre un monde electro et un monde orchestral !
Comment l'avez-vous composé et quelles ont été vos inspirations ?
Cet album a été composé en un an. J’ai débuté en décembre 2020 et j’ai réalisé au cours de cette année les onze morceaux de l’album. C’était un défi personnel de réaliser ce projet en un an.
Mes inspirations... il y en a eu beaucoup et d’univers complètement différents haha Woodkid, Flume, Apashe, Jack U, mais aussi des compositeurs plus « classiques » tels que Alexandre Desplat, Danny Elfman, Jeremy Soule ou encore Joe Hisaishi... il y en a tellement !
Que vous évoque artistiquement la saison printanière ?
La saison printanière est une saison très particulière où les opposés se rejoignent. Le Printemps m’inspire beaucoup et j’ai écrit ma propre définition en lien avec l’album :
"Le printemps marque le réveil de la nature, le bourgeonnement et la floraison des plantes. Le printemps associe le beau, le doux, le chaud, le froid et le sombre. C'est un devenir, un renouveau, une renaissance."
Après l’hiver, la nature repousse, renait mais il y reste un combat entre le froid, le sombre et le chaud. Je voulais vraiment avoir ce sentiment tout au long de l’album, le retrouver dans le feeling des compositions et dans le visuel.
Quels ont été vos choix sur le plan instrumental et pourquoi vouloir mélanger musique orchestrale et musique électronique ?
La musique orchestrale m’évoque énormément de choses, me provoque des émotions, sensations encore différentes de la musique électronique. Sur certaines oeuvres, j’ai des frissons assurés !
A cela, je voulais mélanger ces frissons, émotions avec l’énergie que dégage la musique électronique pour faire un mélange de tout ce que j’aime.
Qu'avez-vous souhaité apporter de nouveau sur l'album /pʀɨɴtɛɱpʂ/ ?
La définition correspond parfaitement à ce que je souhaitais apporter. Un nouveau KL!P, un nouvel univers, une nouvelle DA, un nouveau style... J’aime la couleur mais aussi le sombre. Je veux mélanger ces opposés afin de créer un cocktail de mille et une saveurs.
Parlez nous du single Touch The Sky et comment avez-vous travaillé avec Aliven sur ce titre ?
Pour ce morceau, s’agissant du clip officiel de l’album j’avais vraiment un style et un timbre de voix bien défini, ce qui a rendu la recherche de chanteurs plutôt difficile haha ! J’ai fini par trouver Aliven qui a tout de suite compris ce que je cherchais pour ce morceau. Etant anglaise, on a travaillé sur ce morceau à distance en appel et par vocaux. Le covid m’aura appris à travailler différemment !
Le titre Touch The Sky n’est pas seulement un single, c’est une mise en bouche auditive et visuelle avant la sortie de l’album le 19 novembre !
Ce titre représente aussi le morceau central de l’album, accompagné du vidéoclip officiel. Touch The Sky représente l’album et les évolutions émotionnelles que je veux transmettre. Un feeling épic, sombre, haletant, tenant, avec de l’espoir.
Que peut-on savoir du clip de Touch The Sky et comment se sont passés les tournages ?
Le clip raconte l’histoire d’un combat, une confrontation entre le « bien », le clair et le « mal », l’obscurité. La danseuse centrale se retrouve opposée au groupe, qu’il s’agisse des idées, de la tenue, de la façon de penser, de la main squelettique... Cette danseuse va se démarquer petit à petit et se battre pour garder ses idées, sa vision...
Ce clip a pris 10 mois à prendre vie, depuis l’idée dans ma tête au jour J du tournage. Le tournage a eu lieu le 9 octobre dans un studio au Sud de Paris, c’était une grosse journée riche en émotions. On était au total 45 personnes, c’était une sacrée aventure !!
Le timing était serré, il fallait gérer les équipes, les flammes, les maquillages,... Une super expérience que je compte réitérer !