"Nous avons utilisé la réplique "Sometimes I forget nothing's real anymore" (Parfois j'oublie que rien n'est plus réel) comme base de l'idée : "Et si une personne avait l'impression d'être en fait réincarnée". Lorsque les gens disent qu'ils ont déjà vécu, c'est généralement en tant que personne célèbre - rarement en tant que paysan de l'Europe centrale médiévale. C'était donc l'idée de départ : je me suis réveillé en pensant que j'étais Napoléon. L'histoire est racontée de manière poétique et romantique, ce qui convient bien à la musique - et avec un brin d'humour".
Une attention particulière est portée aux détails dans la pop alternative et rêveuse de Late Runner, nom musical de l'auteur-compositeur danois Asger Tarpgaard, qui puise son inspiration dans les Beach Boys, Air, Beck, George Harrison et John Lennon, en mélangeant librement la clarté moderne et les mélodies originales et naturelles, avec une tendance de production des années 70. C'est une musique contemplative exprimée par un chant clair, vulnérable et chaleureux et des paroles directes, réfléchies et introspectives.
Dans son Danemark natal, Asger Tarpgaard a connu une ascension fulgurante avec son premier groupe, Superheroes, alors qu'il n'était qu'un jeune guitariste de 16 ans à la fin des années 90 ; un voyage qui a vu le groupe atteindre les sommets des hit-parades au cours de trois albums et cinq EP, et même être encensé et recommandé par nul autre que Beck ! Ensuite, il a rejoint le trio power pop Private avec Tanja Forsberg Simonsen d'ONBC et le producteur/chanteur Thomas Troelsen, et s'est produit avec Lightwave Empire avec Bjarke Niemann de Spleen United.
Late Runner, explique Asger, est une version de lui-même dans laquelle il a grandi, une musique qu'il s'est finalement senti prêt à écrire. Les 10 titres de l'album sont imprégnés d'une réflexion sur le passé à travers le prisme morose du présent. Ils évoquent la lumière diffuse du soleil de la fin de l'été ou du début de l'automne, un peu comme la pochette de l'album. C'est une musique de maturité, en d'autres termes, et Tarpgaard dit qu'il se trouve à un moment de sa vie où il est enfin capable d'enregistrer la musique qu'il a en tête. Cette maturité est évidente tant dans le son pensif que dans les paroles de Late Runner ; rien ne semble précipité.
L'album est une introduction à un "nouvel" artiste prometteur et un travail qui, en soi, remplit cette promesse.