Pouvez-vous nous parler du single Tanzanie et en quoi était-ce important de mettre de côté les tracas du quotidien ?
Ayant écrit Tanzanie pendant le confinement, cela représentait une bouffé d’air frais. Durant cette période, qui n’a été simple pour personne, je recherchais à faire une pause sur tout ce qui m’entourait, tant sur le plan professionnel que personnel.
Cela est paradoxal mais à ce moment, j’avais énormément de temps à tuer mais d’un autre côté je manquais aussi de temps, pour mener à bien mes objectifs. J’ai réalisé à quel point le temps était un facteur très important, j’ai donc voulu le figer et m’évader, en partageant des sonorités chaleureuses et joyeuses.
Quels ont été vos choix sur le clip de Tanzanie et quelle place occupe l'image en musique ?
Le morceau a été envoyé au réal, Benjamin Auriche, en amont, afin qu’il puisse s’inspirer, car le réalisateur est aussi un artiste et il est important de laisser parler sa créativité. Puis nous partageons nos idées.
Pour moi, le visuel d’un morceau est important car il permet d’illustrer mais aussi d’habiller le morceau.
Tanzanie a été diffusé sur Trace TV. Comment avez-vous ressenti ce passage à la télé ?
C’est une amie qui l’a vu en premier. Elle était en cuisine quand elle a reconnu ma voix à la télé. Elle s’est empressée de me FaceTime, mais j’ai pas pu répondre... mais c’était la folie. J’étais fière !
Vous préparez actuellement votre premier album. Peut-on en savoir plus à son sujet ?
Pour l’instant, nous prenons notre temps, je continue de composer de nouveaux morceaux qui s’inspirent de ma vie bien sûr.
Vos compositions sont assez personnelles... En quoi est-ce important de partager vos émotions en musique ?
Dans la vie, je suis quelqu’un de très mystérieuse. J’ai du mal à exprimer mes sentiments, mais l’écriture me permet de le faire et d’extérioriser.
Mes morceaux sont donc très sincères, et c’est également ce que je veux transmettre au public : de la sincérité.
Est-ce que vos voyages à l'international ont une influence sur votre musique ?
J’ai beaucoup voyagé aux États-Unis et la dernière fois que j’y suis allée, c’était à Los Angeles, et à mon retour, j’ai réalisé que je devais me lancer dans la musique.
Je ne saurais pas expliquer qu’est-ce qu’il s’est passé dans ma tête quand je suis rentrée en France, mais c’est comme si tout était clair.
Quels sont vos choix sur le plan instrumental dans vos titres ?
Le choix de la prod dépend de mon humeur et de mon inspiration, mais elle attire particulièrement mon attention quand elle est bizarre et mystérieuse. Car c’est ce qui me représente. Je suis bizarre. Et mystérieuse. Mais surtout bizarre.