À chaque époque ses faiseurs de sons. Les années 10 ont célébré les beatmakers urbains, les années 20 seront celles de la diversité. Et c’est là où Kazam, Thomas de son prénom, jeune musicien de 25 ans originaire de Biarritz, entre en scène.
D'abord attiré vers le rock seventies, il découvre plus tard la musique électronique et le rap US. Fort de ces influences, il est capable de réaliser une musique Lo-Fi à la croisée des genres. Kazam fait également preuve d’un éclectisme artistique étonnant, réalisant toute sa musique et ses visuels lui-même.
Niché quelque part entre le Lo-Fi et le Hip-Hop, « Irezumi » est une expérience évolutive et contemplative. En cinq titres, l’évasion est progressive.
De la basse au saxophone, en passant par le piano Rhodes, Kazam nous offre un voyage dans le temps au coeur des influences de l'artiste qui marque l'exploration de nouveaux horizons et une créativité qui semble sans limite.
Ses deux EPs de 2020, Shades Of Blue, très jazz et Natural Healing, d’inspiration orientale, sont les témoignages les plus récents de sa capacité à inventer des nouveaux mondes sonores.
« Je n’utilise pas trop de sons électroniques, plutôt des sons naturels, mon matos n’a pas trop changé à part un gros clavier rouge Nord que j’ai acheté. Je travaille sur une musique entre la house et le hip-hop avec une rythmique funk, quelque chose de percutant et de doux à la fois. Je raisonne comme un algorithme, mes musiques sont des suites mathématiques »
« Je produis beaucoup, je dois avoir une trentaine de sons pas encore sortis. Pour moi, un morceau est achevé quand mon travail dessus se résume à des tous petits détails que je suis le seul à entendre. »