- Comment vous est venue votre passion pour la musique ?
J’ai toujours été sensible à la musique, mais je pourrais dire que le déclic fut à mes 8 ans en chantant une chanson de Michel Fugain. J’ai pris le micro et j’ai chanté. C’était une sensation géniale. J’ai continué à écouter beaucoup de musique (surtout française) et à participer à des chorales de collège en tant que soliste et à d’autres activités du genre. Chaque expérience m’a fait aimer la musique davantage.
- Vous marchez un peu sur le style de Blankass ; d'autres vous comparent à Renaud... Vous en pensez quoi ?
Je ne peux qu’être flatté d’être comparé à des artistes de talent qu’en plus j’apprécie. Concernant Renaud, certains me comparent à lui car je ne cache pas l’admiration forte que je lui voue. Ils en sont peut-être influencés. Honnêtement, mise à part quelque influence logique, je ne pense pas être vraiment comparable au style de cet artiste si particulier, unique en son genre.
- Comment ça fait de travailler avec un professeur aussi reconnue qu'Armande Altaï ? Quels en sont les avantages ?
C’est tout bonnement GENIAL ! Je suis de ceux qui, quand j’avais 11 ans, regardaient la Star Académie, avec des étoiles plein les yeux. Travailler avec Armande était réaliser un rêve de gosse et, outre tout ce qu’elle m’a appris, j’ai rencontré une personne débordante de gentillesse.
- Présentez-nous le titre Bouge...
Bouge, disons que c’est un mec de 18-20 ans qui se rend compte d’un coup qu’il y a un changement dans sa vie. Il devient adulte, les années d’école sont derrière lui, les délires entre copains et tout le reste ne seront plus les mêmes. Ce mec, bien sûr, c’est moi également. Je suis très nostalgique de mes années plus jeunes. J’ai tenu cependant à ne pas en faire quelque chose de négatif, de pessimiste, d’où le refrain qui incite simplement à continuer de s’éclater.
- Le clip a été financé par les internautes. Pourquoi choisir une plateforme de financement participatif ?
D’abord, je remercie chaleureusement mes chers Kissbankers !
Mon projet d’album rassemble beaucoup de monde et c’est aussi ce que j’aime, faire des rencontres, rassembler et aller ensemble dans le même sens ! Je reste un artiste en autoproduction et je trouvais intéressant de mettre un peu à l’épreuve le soutient des gens qui n’étaient pas directement concernés par ce projet. Du coup, 60 kissbankers l’ont rejoint et j’en suis ravi. Grâce à eux, le clip a pu se faire et c’est une récompense pour toute l’équipe.
- Comment s'est passé le tournage ?
Très bien ! J’ai proposé à un ami (Diego, du duo Esteban y Diego) de me rejoindre devant la caméra. L’équipe qui m’entourait pour cette journée était top et nul doute que nous n’avons pas fini de bosser ensemble !
- Pouvez-vous nous présenter l'album L'envers du décor prévu pour 2017 ?
L’envers du Décor, ce sont 13 titres dont 10 totalement inédits ! Je mets en scène des personnages, je me dévoile moi-même ou dévoile un peu ma « face cachée » quant à ce qui me touche. Il y est beaucoup question de voyage, de rêve, d’enfance… Les thèmes ne sont pas forcément tous joyeux. Cependant, le message délivré à travers les chansons est lui essentiellement positif.
On pourrait dire que l’attention mise sur l’envers du décor est une invitation à lâcher un moment les apparences pour regarder la réalité d’un peu plus près : en fait, que se passe-t- il vraiment en nous ?
- Êtes-vous heureux d'être entouré de professionnels comme Denis Grare ou Pascal Vignon, quand on sait qu'ils ont travaillé avec Bénabar ?
Si j’en suis content, c’est une évidence ! Denis Grare est une rencontre incroyable pour moi et le fait qu’il ait invité ses amis musiciens à nous rejoindre sur cet album est en effet un vrai bonheur.
- Quelle importance donnez-vous à ceux qui travaillent avec vous ?
Ils sont de la première importance. Chaque personne ayant travaillé sur cet album a tenu une place essentielle et je leur suis très reconnaissant d’avoir mis leurs compétences et leur talent au service de mon projet, de notre projet !
- Une indiscrétion sur l'album à nous donner ?
Une petite pour le plaisir, il y a 13 chansons dans cet album. 10 sont inédites, 2 sont des adaptations en français de chansons anglaises et il y a une reprise… Majorette de Bénabar !
- Les encouragements des fans sont-ils importants à quelques semaines de la sortie ?
Tout encouragement est important et la contribution des fans est des plus précieuses, en partageant par tous les moyens… Internet favorise le lancement notamment dans la musique et dans l’humour d’énormément d’artistes et c’est donc très difficile de « sortir du lot ». Plus les fans seront réactifs et plus l’album aura de chances de bien naître.
- Vous êtes dans plusieurs associations culturelles, quel est votre rôle ? En quoi est-ce important que ce type d'association puisse exister ?
En effet, je suis un peu touche à tout ! Je participe activement à la vie de deux associations culturelles dont une appelée « plus2talents ». Nous proposons aux artistes chanteurs de venir tous les mois faire un tremplin et donc de chanter devant un public, mais aussi devant un jury de professionnel (chargés de casting, auteurs, compositeurs, people, comédiens, profs de chant…), tout cela dans un esprit de partage et non de compétition. Nous proposons aussi des spectacles où nous mettons en scène des artistes de nos tremplins. Vous pouvez vous renseigner sur le site officiel de Plus2talents pour plus d’info.
À l’heure d’internet, on perd petit à petit le goût de venir découvrir des chanteurs dans un bon vieux bar ou dans une petite salle. Ce genre d’événements change la formule, mais incite les gens à se déplacer pour découvrir des talents, ce qui va faire évoluer ce dernier, le faire grandir… La scène, c’est capital pour un chanteur !
- Quelques mots sur votre participation à Vous avez du talent sur IDF1, quand on sait que certains médias ne sont pas toujours tendres avec cette chaîne ?
Peut-être des critiques sont-elles fondées parfois, mais ces autres médias feraient bien de faire un peu de place aux jeunes artistes… Vous avez du talent offrait cette place et même s’il y avait parfois à redire sur l’émission, elle permettait aux artistes autoproduits de faire une télé et de se confronter ainsi aux votes du public et donc à leur évaluation. Je ne rejetterais pas cette période : j’étais alors moins professionnel et je me formais. Au moins, j’ai eu cette possibilité et ça se faisait avec bienveillance sur le plateau.
- En parlant de télé, faire N'oubliez pas les paroles ou un télécrochet comme The Voice : ça vous tente ?
Pourquoi pas, mais N’oubliez pas les paroles est un jeu qui n’implique pas une démarche professionnelle. Concernant The voice ou The voice Kids, beaucoup d’amis y ont participé. Le concept est bien, de plus présenté par un animateur (Nikos) que j’apprécie, mais je pense que cette émission n’est pas adaptée à mon style de voix et de musique.
- Avez-vous des concerts à venir ?
Les concerts, ça sera pour 2017… Vous ne pouvez pas imaginer comme la scène me manque ! Tenez-vous au courant sur guillaumemuller.com
- Que souhaitez-vous dire pour conclure ?
J’ai un autre projet en tant qu’animateur pour un site web qui se met discrètement en place, un deuxième titre de l’album sera dévoilé entre décembre et janvier… Merci à tous de votre soutien et de vos différents partages du clip Bouge et à très vite pour la suite de l’aventure !!!
Merci à Guillaume Muller d'avoir répondu à nos questions !
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