Inna Modja revient le 02 octobre avec son troisième album Motel Bamako qui marque un net retour aux sources et à la musique malienne. Inna Modja se rassemble pour se ressembler. On entend dans Motel Bamako la soul de la Motown, le Blues du désert du Sahel, les guitares mandingues, la flûte peul, la Kora qui rencontrent le hip hop, une musique qui a rythmé l'adolescence d'Inna Modja et qui imprègne son phrasé en Bambara, sans oublier l’électro-pop pour ses loupes sonores dont est aussi composée la musique malienne.
Lorsqu’on pose une oreille sur le nouvel album d’Inna Modja nous sommes instantanément au coeur et dans le coeur du Mali. L’interprète des tubes flamboyants « Mister H », « French Cancan » et « La Fille du Lido », doublement nommée aux Victoires de la Musique en tant que révélation du public et pour le clip de l’année revient aux sources avec son 3ème Album.
Cette fois Inna se raconte, se libère comme une urgence qui brûle au fond d’elle, c’est alors que ses racines africaines enflamment son art. Auteur- compositeur, Inna a appris « avec ses ainés » comme le Rail Band l’orchestre du buffet de la gare de Bamako, elle baptise d’ailleurs cet opus « Motel Bamako » en leur honneur. Inna Modja se rassemble pour se ressembler. La soul de la Motown, le Blues du désert du Sahel, les guitares mandingues, la flûte peul, la Kora rencontrent le hip hop, une musique qui rythme son adolescence et qui imprègne son phrasé en Bambara, et l’electro-pop pour ses loupes sonores dont est aussi composée la musique Malienne.
Inspirée par le projet de Damon Albarn « Africa Express », elle travaille avec Stephen Budd son co-fondateur à la direction artistique et Krazy Baldhead du label Ed Banger pour sa « touch » electro underground.
Inna retourne chez elle car le besoin de rentrer devient vital lorsque les siens sont en souffrance, on le comprend sur « Going Home ». Ce qui se passe au Mali précipite Inna à se positionner comme sur le titre « Tombouctou » dans lequel elle dénonce la guerre à gros renforts de boucles électro et de riffs de guitare menés par un débit en Bambara volontaire et fier. Sur « My people » en featuring avec le rappeur d’origine congolaise Baloji , il s’agit d’occuper le terrain ensemble pour résister. Un hymne electro- pop poussé par des percussions et transcendé par une chorale traditionnelle.
Inna est décidée à dénoncer et c’est tout naturellement qu’elle trouve en Oxmo Puccino un alter ego sur le titre « Speeches » à l’ironie joyeuse dans lequel ils ridiculisent comme des enfants insolents les dirigeants qui se moquent du peuple à coups de discours sans fond.
Créer c’est parfois aussi l’occasion de rencontrer ses idoles, Inna a eu l’immense plaisir de chanter avec Oumou Sangaré sur « Boat People » une chanson tristement actuelle sur Lampedusa. Le Mali est aussi un pays de tradition et de conte, avec « Diabary » Inna raconte, emplie de la douceur de la guitare bluesy, une passion amoureuse ancestrale ou encore sur le titre hypnotisant « Sambé », elle rappe en Bambara cette formule de bénédiction pour des jours meilleurs qui malheureusement ne viennent pas. Inna bouscule les codes et mixe les influences sur « Outlaw » la pop anglaise, la Kora , les percussions fusionnent avec l’électronique de Spectra Soul un duo de DJs Drum’n Bass qui a lui aussi embrassé le projet.
Mais derrière la guerrière, il y a surtout la femme blessée qui s’adresse à elle même en piano-voix sur « Forgive yourself ». La Malienne laisse aussi l’anglo-saxone et sa culture pop s’exprimer comme en témoigne ce titre Bluesy avec The Noisettes « The man accross the street » enregistré dans leur studio de Brighton.
« Motel Bamako » est un endroit où l’on se sent bien dans l’intimité d’Inna Modja, un opus chaleureux et authentique auquel on s’attache immédiatement, une sorte de voyage africain dont on revient rempli de sensations pures, où l’on souhaite retourner très vite et pour cela une seule prière : « Sambé ».
Inna Modja sera en concert à Paris (La Cigale) le 02 Octobre et en tournée dans toute la France.
En tournée :
Le 30-09-15 : L’Antipode (35)
Le 01-10-15 : Le Phare (31)
Le 02-10-15 : La Cigale (75)
Le 15-10-15 : Le Mama (75)
Le 31-10-15 : Le Bacardi (22)
Le 16-12-15 : Club Transbordeur (69)
Le 15-01-15 : L’Alhambra (Be)
Le 16-01-15 : Ancienne Belgique (Be)
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Santa Claws prépare actuellement son album Life is a lie, qu'il présente dans cette interview.
Propulsé par un groove instinctif que seule la complicité d’un frère (Tony Montfort, batterie, choeurs) et d’une soeur (Eva Montfort, basse, choeurs) pouvait créer, ce huit titres plonge au coeur du rock’n’roll, de ses racines et de son histoire. Il a été enregistré entièrement en analogique au studio Adjololo, sous la supervision de Jean-Paul Romann (Tinariwen, Lo’Jo…), sans aucun effet, pour obtenir le son le plus chaleureux et le plus brut possible. Le résultat est un disque authentique et brut, travaillé et complexe. Celui d’un groupe dont l’emblème, le sphinx, symbolise la force animale de la musique. Et qui, comme pour répondre à une énigme, incarne à la fois les quatre temps du rock, les deux rives de l’Atlantique, et l’indépassable trio guitare-basse-batterie.