Qui se cache derrière le groupe Horskh et comment s'est-il formé ?
A la base c'est moi, Bastien Hennaut qui ai lancé la machine. J'avais envie de pouvoir créer des morceaux seuls sans être contraint par une composition collective. Car j'ai joué dans pas mal de groupes avant ça. J'ai donc commencé à faire des morceaux puis demandé à Brioux de me rejoindre à la batterie pour le Live. Pour donner un aspect plus violent, plus rock. Aujourd'hui, Jordan nous a rejoint à la guitare et aux machines en live et s'occupe de faire des arrangements dans la composition.
Pouvez-vous nous présenter l'album Wire que vous préparez ?
Cet album succède à notre 1er album Gate. Il s’appelle WIRE. Nous avons voulu aller plus loin dans l’aspect sauvage et violent de HORSKH. L’idée était de garder notre personnalité tout en assumant certaines influences qui nous ont marqué. De Nirvana à Marilyn Manson, en passant Gesaffelstein et certains groupes de la scène Métal/ Hardcore. On a vraiment essayé d’allier le côté violent de nos live avec l’aspect dancefloor. On a aussi passé beaucoup de temps sur le « design sonore » et les ambiances. On s'est aussi influencé de pas mal de trucs actuel comme H09909, Ghostemane, 3 Teeth etc...
Le titre Wire est un mot à sens ouvert, une idée suggestive, presque abstraite à l’image de certaines de nos paroles. L’image du câble (WIRE) renvoie à un élément qui qui connecte, qui uni, mais aussi qui attache, qui serre.
Cet album traite donc de manière générale d’engagement, de tension, de lien, de partenariat etc…
Parlez nous de votre titre Strobes...
Stobes est le 1er single de l'album. Il allie une esthétique indus à une basse presque trap. Il y a pas mal de Larsens aussi qui amènent le côté noise/grunge qu'on a voulu accentuer dans cet album.
Le thème de ce morceau est traitée de manière à avoir un sens ouvert. A la base, ce titre part d’une blague de tournée entre nous car nous utilisons beaucoup de stroboscopes en concert et certaines personnes de public nous le fait remarquer régulièrement. Le fait de faire un morceau qui traite de ça était quelque part l’apothéose de cet effet ! Plus largement, il parle de perception modifiée.
Comment vont se passer les enregistrements en studio ?
A la base j'ai composé l'architecture générale et la trame des morceaux. Ensuite on a passé 12 jours en résidence avec Jordan pour les arrangements et avancer là dessus. Brioux est venu quelques jours aussi. On a emprunté pas mal de machines et d'instruments diverses pour créer des ambiances et de la vie dans les morceaux, passé des heures à compiler des larsens etc... On fait des maquettes avec du chant voix etc.... Ensuite on enregistre les voix en studio puis on fait les mixs (ça prends pas mal de temps !!!) et le mastering.
Pourquoi réalisez-vous un financement participatif ?
On est en autoprod. De ce fait on a beaucoup de frais. Le financement participatif permet de pallier à une partie de ces frais.
Des clips sont-ils prévus et en quoi l'univers visuel est-il important pour vous ?
Oui il y a pas mal de choses de prévus dont un autre clip qui sort fin Juin. L'univers visuel est très important pour nous, autant dans les clips que les artworks, le merchandising et les lives. Aujourd'hui c'est presque aussi important que la musique. Il y a un aspect très stimulant artistiquement dans le fait de réfléchir autant à l'image qu'au son.