Pouvez-vous nous présenter votre EP Well, Nobody’s Perfect ?
C’est un récit de rencontres et d'aventures humaines, une ôde à aller de l’avant, à l’amour décomplexé et un cri d’alerte. Avec ce nouvel EP on voulait mettre en lumière nos influences anglaises, entre Foals et Block Party, et offrir ce qu’on sait faire de mieux : un rock sexy et acidulé.
Pour cet enregistrement on a choisi de travailler avec le studio BEAM des Stuck in the Sound, avec Romain Della Valle au son car on voulait des prises studio comme lui seul a le secret. Beaucoup d’éléments de leur studio sont faits à la main, des fois dans du vieux matériel militaire, et le son qui sort de leurs préamplis est juste unique. On a également eu la chance de travailler avec Sébastien Tanquart pour la réalisation, qui nous a apporté toute la prise de confiance dont nous avions besoin pour produire cet EP. Deux sessions de rec, plusieurs sessions de mix et beaucoup de recul avec une équipe pleine d’amour donnent un résultat qu’on est aujourd’hui fiers de vous présenter et qui se nomme Well, Nobody’s Perfect, en référence à la fameuse citation finale de “Certains l’aiment chaud” de Billy Wilder.
Est-ce que l'EP retrace en partie votre parcours ? D'ailleurs, comment vous êtes-vous connus ?
L’EP ne retrace pas notre parcours en particulier, mais un parcours de vie dont chacun pourra s’approprier les étapes.
Pour l’histoire de notre rencontre… on va dire que c’est le destin ! La team s’est formée petit à petit après d’heureux hasards et de belles rencontres. Depuis on ne se lâche plus !
Comment composez-vous vos titres dans le groupe et qu'appréciez-vous dans le rock acidulé et sexy ?
Chacun met la main à la pâte. On compose toujours tous les quatre à notre studio, certaines fois ça part d’un riff, d’autres fois d’une ligne de chant ou alors juste d’un mood qu’on voudrait retranscrire musicalement. Quand la première note ou le premier mot est posé on accumule les idées et ensuite on trie parmi les bonnes pour ne retenir que les essentielles, celles qui servent au mieux ce qu’on veut transmettre avec le titre.
Par exemple, la guitare funk-jazz-yolo sur Les Garçons on l’a pas gardé, c’était pas sexy du tout. Et être sexy c’est primordial pour nous ! On aime donner envie, susciter le désir, et on le transmet encore plus sur scène. Et pour ce qui est de notre goût pour le rock acidulé, c’est qu’il crée un contraste avec les thèmes de nos titres. Sur un sujet comme la dépression ou la fin du monde on préfère mettre des habits de lumière, être colorfull et pétillants.
Pourquoi avoir voulu créer une version acoustique pour I don't Care ?
On adore jouer nos morceaux en acoustique, c’est notre deuxième facette et lors de nos premiers essais acoustiques on s’est encore plus rendu compte de l’alchimie qui nous liait car ça pousse à l’intimité. Enregistrer I Don’t Care était déjà notre surprise pour ceux qui ne nous connaissaient que pour nos titres électriques, mais c’est également notre plus bel hoax pour cet EP car nous avons créé une ambiance intime et délicate pour mettre en musique un texte qui est tout sauf délicat !
Pour l’anecdote, I Don’t Care” est une session live et pour nous l’un des plus beaux moments de l’enregistrement de Well, Nobody’s Perfect.
Si personne n'est parfait et que le paradis est un canular, ça veut dire qu'on ira tous en enfer ?
Si l’enfer est pavé de bonnes intentions, pourquoi ne pas en prendre le chemin ?
Dans la lignée des (mauvais) jeux de mots, vous n'avez pas croisé le diable dans le studio d'enregistrement, car c'est l'étape la plus stressante pour beaucoup... ?
Et bien quand Romain, notre ingé son, nous a avoué en fin de session que le décapsuleur qu’on a utilisé tout le long de l’enregistrement n’était autre qu’une poche testiculaire séchée de kangourou on s’est posé des questions à ce sujet.
Peut-on en savoir plus sur l'artwork de Well, Nobody’s Perfect ?
On voulait avoir une esthétique poussée avec un propos contrasté comme on les aime. Il nous importait que cet artwork soit une photo utilisant l’esthétique du beau sur laquelle on a inscrit Well, Nobody’s Perfect, pour contredire l’idéal message que tout le monde est beau et parfait.