Hania Rani est une pianiste, compositrice et musicienne qui est née à Gdansk. Elle partage sa vie entre Varsovie, où elle habite, et Berlin, où elle étudie et travaille souvent. Son premier album Esja, propose une collection séduisante de morceaux pour piano solo sur Gondwana Records, et a été acclamé internationalement le 5 avril 2019, y compris des nominations dans 5 catégories dans les Grammys, les Fryderyki, et remporte la découverte de l'année 2019. aux Bestseller Awards de la chaîne Empik et au prestigieux prix Sanki pour le nouveau visage le plus intéressant de la musique polonaise choisi par les journalistes polonais.
Rani a également composé la musique de son premier long métrage I Never Cry réalisé par Piotr Domalewski et de la pièce Nora réalisée par MichałZdunik. Sa chanson Eden a été utilisée comme bande originale d'un court-métrage de Małgorzata Szumowska pour le cycle de films de Miu Miu Women's Tales. Son album suivant, le vaste, cinématographique, Home, est dévoilé le 15 mai et on trouve Rani en pleine expansion de son art : ajouter de la voix et de l'électronique subtile à sa musique ainsi que d'être rejointe sur certaines pistes par le bassiste Ziemowit Klimek et le batteur Wojtek Warmijak. L'album la réunit avec les ingénieurs du son, Piotr Wieczorek et Ignacy Gruszecki (Monochrom Studio) et les morceaux ont de nouveau été mixés par Gijs van Klooster dans son studio à Amsterdam et par Piotr Wieczorek à Varsovie (Ombelico et Come Back Home).
Home a été masterisé par Zino Mikorey à Berlin (connu pour son travail sur des albums d'artistes tels que Nils Frahm et Olafur Arnalds).
Pour Rani, Home, c'est vraiment une continuation du travail qu'elle a commencé sur Esja, «l'achèvement de la peine» comme elle le dit. L'album propose un voyage métaphorique: l'histoire de lieux qui deviennent notre maison tantôt par hasard, tantôt par choix. C'est l'histoire de quitter un lieu familier et le voyage qui le suit. Home s'ouvre sur le fragment de la nouvelle "Loneliness" de Bruno Schulz, qui peut être vue comme une parabole d'un voyage qui ne signifie pas nécessairement dépasser la porte physique mais peut signifier dépasser les limites symboliques de nos connaissances et de notre imagination.