En quoi vos voyages entre Melbourne, Montréal et Paris influencent votre musique ?
Tous ces voyages influencent ma musique car ils ont profondément influencé ma vie personnelle. La frontière entre ma vie pro et perso est vraiment fine voire inexistante. En vivant à l'étranger, on ne change pas complètement mais on a la possibilité de se ré-inventer un peu, se donner une chance d'évoluer, d'apprendre sur soi, sur les autres. J'ai aussi eu l'occasion de me confronter à d'autres artistes, d'autres visions ; ça a été fondamental pour moi.
Vous avez déjà travaillé avec de grandes marques. Avez-vous une approche différente pour créer une musique lorsque vous collaborez avec une enseigne ?
J'ai la chance d'être assez libre en général : les marques avec qui je collabore viennent me voir car elles connaissent mon approche et mes sonorités. Ceci dit, c'est évident que ce n'est pas le même impact émotionnel pour moi ; en définitive, je travaille pour eux dans ce genre de contexte donc il faut trouver la juste balance entre mon approche et la leur.
Qu'appréciez-vous de participer à des spectacles vivants ou des évènements (Centre Dramatique National, Eurockéennes, Exposition Universelle...) ?
La rencontre avec le public sans hésiter. Tous les gens qui montent sur scène le diront. L'énergie, l'écoute, la passion que le public envoie, c'est assez génial et difficile à expliquer.
Avec la pandémie, avez-vous pu repartir à travers les faubourgs pour rencontrer le public en clubs ?
Pas encore, depuis la pandémie j'ai surtout travaillé en studio ou en collaboration avec des gens. Il me tarde de remonter sur scène avec mon projet Faubourg.
Que peut-on savoir de votre futur EP à venir ?
Il sortira fin mars, début avril. Pour moi, ce premier EP sera une forme de manifeste sur mes premiers amours musicaux, mes influences et le point de départ pour beaucoup d'autres choses. Il devrait être composé de 6 titres et j'espère qu'il sera accompagné d'un vinyle.
Qu'aimeriez-vous procurer au public prochainement avec votre musique ?
De l'émotion, du lâcher prise, l'envie de se retrouver et j'oserai même dire de communier.
Que souhaitez-vous dire pour conclure ?
Pour conclure, je dirais qu'il nous appartient de voir les choses positivement. Qu'il y a beaucoup de choses qui méritent d'être vécues même si le futur nous réserve pas mal de défis. Et pour Faubourg, le meilleur reste à venir !
Merci à Faubourg d'avoir répondu à notre interview !