Pourquoi aborder notamment le thème de l'enfance sur cet opus ?
C’est un thème qui m’est cher depuis toujours. Le premier album le traiter déjà sur un titre comme Off duty clowns. L’enfance c’est la découverte perpétuelle. C’est à la fois l’imaginaire sans limite et la phénoménologie la plus évidente. L’oeil de l’enfant ne sait pas. Il voit simplement. Et à partir de cela, il crée. On a tous ce gamin en nous, celui qu’on était comme celui qu’on aurait voulu être. Et l’art en sens large du terme est son meilleur moyen d’expression.
Quels sont vos choix sur le plan instrumental ?
J’ai fait appel sur cet album à François Poitou, arrangeur au sonorités originellement plutôt tournées vers le jazz, mais qui s’accordent parfaitement, depuis le temps qu’on travaille ensemble et nos connivences musicales, avec ce que je voulais pour ce disque.
Les guitares ont donc laissé un peu la place aux cordes et aux synthés. Et la voix vient s’inscrire dans ce tableau comme un instrument à part entière.
Souhaitez-vous nous parler des enregistrements en studio ?
Nous avons beaucoup travaillé en amont en home studio pour maquetter les titres, puis nous avons pris nos quartiers dans le studio de Benjamin Colin, le batteur du projet, pour donner vie aux chansons.
Pourquoi réalisez-vous un financement participatif ?
Malgré les subventions possibles quand on décide d’auto produire un album, le tout reste un projet d’ampleur, avec beaucoup de frais dans différents pôles, des musiciens au studio, en passant par le pressage du vinyle, le visuel, les clips, etc. Ulule est un bon moyen de pouvoir mettre tout ça en place plus sereinement et plus en adéquations avec mes ambitions. C’est également une belle manière de communiquer sur le projet en proposant des contreparties qui sauront donner envie au public.
Que souhaitez-vous apporter au public avec l'album Follow ?
Le public justement… Pour moi il y a quelque chose de très important dans ma manière d’aborder une chanson. Le sens donné au texte. Et celui que je donne, moi, en tant qu’auteur, n’a à mon sens que peu d’importance. Ce qui compte, c’est la manière dont il sera reçu, interprété, et approprié par chacun(e). Je ne souhaite rien en réalité. J’espère simplement transmettre un morceau de l’émotion et de la vie que j’ai voulu insuffler à cet album. Et surtout, que le public pourra s’y retrouver et y trouver son propre sens.