electric pyramid est mené par Ol Beach, fils du manager historique des Queen.
C’est en rencontrant des musiciens du monde entier aux collaborations édifiantes que le groupe est né. Un premier album éponyme est paru le 18 juin dernier, produit par John Cornfield (Muse, Oasis, Razorlight) à faire fondre les amateurs des plus belles heures du rock sensible et généreux…
C’est à 12 ans que César Chouraqui prend la gifle de sa genèse d’artiste devant un concert de Queen et la puissance du show de Freddy Mercury.
Il monte alors son premier groupe, The Crowns, qu’il portera jusqu’aux finales des tremplins rock et sa majorité.
Au gré de son casting de musiciens, il fait la rencontre déterminante d'Aghiad Ghanem, batteur improvisé et surdoué, d’origine syrienne.
Alors qu’il coche l’option théâtre au lycée, il se révèle un goût certain pour la scène et ses incarnations, qui le mène ensuite à une Ecole de Théâtre et à une destinée de comédien mais, comme au lycée, quand il franchit les grilles, c’est la musique qui le rappelle et la complicité prolifique qu’il nourrissait avec Aghiad, parti sur les bancs de Sciences Po, lui manque.
Comme dans toutes les belles histoires, les leurs se re-télescopent avec plus de rage créatrice encore. César compose, écrit, Aghiad cisèle, arrange. Et l’univers Idem Colony prend vie. Colony en hommage à la chanson du même nom d’une référence de César, Joy Division, mais aussi parce qu’elle signifie littéralement « du même endroit », prisme poétique sur la relation d’un Syrien et d’un Français de confession juive.
Après une maquette patiemment confectionnée pendant 8 mois, c’est un séisme dans la finalisation et comme dans toutes les belles histoires, s’ensuit un épisode salvateur pour le projet : l’intervention de Barnabé Nuytten, fils d’Isabelle Adjani, qui le connecte aux membres de The Aikiu, Julien Vichnievsky et Éric Spring, producteurs qui ont alors le vent en poupe.
C’est le coup de coeur réciproque et la précision du son Idem Colony, flirt savant entre pop vertébrée, folk électrique et nostalgie eighties un peu glacées augmenté du lead possédé, en clair obscur, de César.
Ils sont rapidement repérés par Sébastien Farran et les premiers signés sur Rush, sa nouvelle structure de management en rock majeur. La collaboration durera deux années où Idem Colony aura inventé ses propres recettes d’auto-promotion.
Forcé de reconnaître ici que César, mu par sa passion pour Star Wars et le gaming aura accompli en guise de premières performances clipées des oeuvres de sciences fiction en s’entourant de la fine-fleur du cinéma hexagonal.
Et puis... la rupture, les ruptures. L’explosion démultipliée de repères et le trou noir. Mais comme dans toutes les belles histoires, il vous racontera peut être comment il s’est de nouveau hissé dans la lumière.
C’est un casting qui le fait élire Franck Chevalier aujourd’hui dans le long métrage d’Audrey Estrougo en sélection additionnelle de la 74ème Festival de Cannes et comble du destin rencontrer le vrai Franck Chevalier qui séduit par le pluriel et authentique César, le prend sous sa cape en management.
A croire qu’il n’y a que de belles histoires pour ceux qui acceptent de perdre pieds à leurs heures, de plonger et de remonter à la surface, pour ceux qui ont l’art des rencontres sans les provoquer, l’art des attractions...